Une scène qu’ils foulent comme des funambules danseraient sur une corde électrisée. La scène est à eux. Ils sont trois, en un mot, robuste. Et une sueur noire coule sur le visage des Strong Come-Ons, capables de chansons qui s’enfoncent dans nos crânes, coupables d’un rock’n’roll ayant pour seule règle de ne jamais mentir. D’ailleurs, c’est la seule chose à faire avec le rock’n’roll, à l’heure du concert : le porter haut et puissant, dés la première note et sans prélude. Ils sont trois, comme frappés d’un coup de foudre, intenses. Les Strong Come-Ons jouent, sans relâche, chaque accord de guitare, chaque ligne de basse, chaque roulement de tambour jusqu’au trouble, jusqu’au ravissement, jusqu’au danger. Et le plaisir dans la salle est spontané.

C’est la fin du concert, il y a quelque chose de magnétique, c’est le dernier titre, un de ceux qu’on aime le plus, gravé dans le vinyle. C’est la fin du concert, ils sont trois qui tombent de silence, et la ville redevient calme.(Ben Borneo)

Le premier album éponyme est sorti en janvier 2013 sur le label rennais Beast Records, bénéficiant d'une distribution européenne chez Cargo et américaine chez Dead Beat.

Strong Come Ons a joué notamment au Binic Folks Blues Festival de 2013 et au Festival Cosmic Trip 2014 à Bourges.