Search
Paul Litburik et les Marchands de vent
Laisser couler la vie entre ses doigts, sable fin qui s'envole au vent. Laisser filer le temps, perdre les occasions de ne pas se taire.

Prendre des paroles, des poèmes, des mots qui nous touchent et en faire des musiques, des couplets, des refrains qui vous touchent, faire résonner dans le silence assourdissant des images et des notes pour ne pas s'endormir dans ce vacarme silencieux d'indifférence.

Planter les racines d'un arbre dont chaque feuille serait une chanson. Être fidèle à l'enfance et à la rage et aux rêves qu'on a pas pu réaliser parce qu'on n'avait pas le temps et bien d'autres choses à faire... à force d'enfouir tant de rêves ça devient une boue qui nous tapisse le fond des tripes et dans laquelle on finit par s'étouffer et se noyer... Se noyer en soi-même...Parce qu'on déborde de rêves...

La coupe est pleine! C'est le rêve de trop, celui qu'il faut vomir dans le caniveau parce qu'on arrive plus à marcher, qu'on voit double ou plus et qui finira à l'aube dégusté par un chien entre deux lampadaires.

Prendre l'écume de ce rêve pour en faire une chanson.

Marchands de vent, marchands de rêves, de poésie et d'illusions.
Close

Press esc to close.
Close
Press esc to close.
Close

Connecting to your webcam.

You may be prompted by your browser for permission.