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Elles sont argentines, mais avant tout musiciennes, nées le même jour à 10 minutes d’intervalle, Laura et Gianna Caronni ont posé leurs valises en Europe vers la fin des années 90, pour poursuivre leurs études musicales entamées sur les bords du fleuve Paraná, dans leur ville natale de Rosario.
Les deux soeurs ont fait partie de l’Orchestre Académique du théâtre Colon de Buenos Aires, ainsi que différentes formations allant de la musique de la Renaissance au répertoire contemporain, en passant par les musiques classique et traditionnelle."Leur premier disque, comme leurs concerts, sont pleins de charme et de fraicheur." Libération "Des sœurs jumelles s’adonnent de concert au tango et aux musiques populaires argentines, baignées dans un halo de classicisme pour clarinette et violoncelle." Télérama "Baguala de la siesta, Un album qui rayonne de bon sens musical" Le Monde.Elles sont argentines, mais avant tout musiciennes, nées le même jour à 10 minutes d’intervalle, Laura et Gianna Caronni ont posé leurs valises en Europe vers la fin des années 90, pour poursuivre leurs études musicales entamées sur les bords du fleuve Paraná, dans leur ville natale de Rosario. Les deux soeurs ont fait partie de l’Orchestre Académique du théâtre Colon de Buenos Aires, ainsi que différentes formations allant de la musique de la Renaissance au répertoire contemporain, en passant par les musiques classique et traditionnelle. Elles ont réalisé des centaines des concerts dès l’âge 12 ans dans les principales salles de concert d’Argentine, puis elles gagnent des concours nationaux prestigieux grâce auxquels elles continuent leur formation en France, au Conservatoire de Lyon. Installées en France, elles travaillent séparément à la composition dans la création des différents spectacles de danse, conte et théâtre.

C’est en 2006, encouragées par leur compatriote Juan Carlos Cáceres, qu’elles commencent à travailler et interpréter leurs propres compositions. Leur premier album « Baguala de la siesta » sort en 2011.

« Il y a longtemps que nous nous sommes envolées d’Argentine ; nous sommes allées un peu partout, avons pu connaître de très belles musiques et créé des liens avec des musiciens de différents horizons. L’Argentine est toujours présente, mais comme un territoire intérieur qu’on amène avec soi en promenade. L’idée de l’envol, c’est aussi parce que, comme l’écrivait la poétesse chilienne Violeta Parra, « La création est un oiseau qui vole sans feuille de route et jamais en ligne droite », et sans doute sommes-nous un peu de ces oiseaux-là... On ne s’étonnera donc pas d’entendre, dans ce deuxième album Vuela, « La Frontera » de Lhasa, « Je me suis fait tout petit » de Georges Brassens, ou la berceuse cubaine « Drume Negrita »... Et nos nouvelles compositions ! » (Gianna y Laura)

« Ici la musique est “de chambre” dans tous les sens du terme, par son format, son intimisme, sa sonorité, mais aussi par sa part d’écriture d’où l’improvisation a sa place mais de manière plus momentanée, cadrée, sur le terrain de la variation. Les deux sœurs n’en imposent pas moins un impressionnant silence parmi l’auditoire absolument captivé par le voyage qu’elles nous proposent. Nous voici en Argentine, une Argentine très éloignée des images “d’Épinal” du tango (si si, l’image que l’on peut avoir du tango à Epinal ou, d’ailleurs à Paris-Bobo). Non qu’elles boudent le genre, mais le revisitant de fond en comble à leur manière unique, elles nous font voir d’autres recoins de l’Argentine, celle du Nord dont elles sont originaires, ses chants, ses rythmes, ses mythes et ses bruits quotidiens, à la lueur de leur culture classique et de leurs voyages vers le Brésil, l’Europe, l’Afrique, croisant leurs instruments (quelques boucles, discrètes et rares sur le violoncelle pour permettre à l’archet de danser sur un ostinato de pizz) avec leurs voix, Laura en soliste, Gianna en appoint harmonisé. C’est tout à la fois un concert et une veillée de contes menés avec un feeling poignant et un humour délicieux, et que l’on quitte à regret. » Franck Bergerot, Jazz Magazine, juin 2013

À propos du premier album « Baguala de la siesta » paru en 2011 :

« Dénommer tango le style pratiqué par Las hermanas Caronni est totalement réducteur, et risque fort de dérouter les admirateurs de Garlos Gardel et de ses descendants. En fait, les deux jeunes femmes se servent de leur bagage en musique classique pour procéder à la rencontre de différents genres issus des traditions argentines. Tango, forcément, mais aussi la baguala indigène du nord du pays qui donne son titre à l’album, sans oublier milonga et chacareca. Le tout avec un soupçon d’influences italiennes venues de leur ascendance transalpine. Là où Las hermanas Caronni apposent leur patte, c’est dans la sobriété d’une instrumentation basée sur les seuls violoncelle et clarinette. Dépouillé à l’extrême, « Baguala de la Siesta » dit la nostalgie des espaces argentins, la peine des paysans, le vague à l’âme des immigrants prisonniers à jamais de racines enfuies. Les voix à l’unisson des deux soeurs font de ce disque une expérience rare et précieuse. La clarinette de Gianna Caronni tient le rôle de l’accordéon dans « Milonga Campera », ce sont les battements de mains qui rythment « El Jarrito », le violoncelle apporte toutes ses nuances à « Yuyo Verde ». Baguala de la Siesta est ainsi définitivement un disque à part, à la fois profondément argentin, et totalement universel grâce à l’utilisation d’instruments connus de tous les mélomanes. Certains disques possèdent un charme infini, une dimension émotionnelle rare. Baguala de la Siesta est à ranger à leurs côtés. » François Alvarez, Music Story janvier 2012

« Dans la pile impressionnante des disques qui arrivent chaque jour, tout à coup un petit miracle. Un album qui ne se présente pas, loin s’en faut avec les trompettes de la renommée ou celles du buzz si vous préférez. Un album publié hors des circuits traditionnels. Un dossier de presse pas frimeur et pourtant... Gianna et Laura Caronni sont jumelles, nées en Argentine à 10 minutes d’intervalle dans un environnement où la musique veillait déjà sur leur berceau. Le tango bien sûr, les effluves sonores des soirées de milonga, ou encore l’apprentissage de la chacarera, musique traditionnelle du nord de l’argentine qui se mélangeait avec des chants traditionnels italiens entonnés par leur père. C’est donc la sono mondiale chez les jeunes demoiselles Caronni qui naturellement s’orientent vers l’apprentissage de la musique classique, d’abord à Rosario puis à Buenos Aires. Laura choisit le violoncelle. Gianna la clarinette. Toutes les deux récoltent séparément récompenses et médailles au grès de leur études respectives jusqu’à ce jour de 2004 où elles décident d’unir leurs expériences différentes pour faire vivre leur gémellité en musique. La famille aux multiples racines, les souvenirs d’enfance, l’exil, la nostalgie des retours qui annoncent d’autres départs, toutes ces émotions à vif parcourent ce disque qui est aussi l’occasion de montrer que l’on peut très bien mettre en résonnance la mémoire d’un pays et l’exigence de l’enseignement d’une musique apprise sur les bancs de l’école du téatro Colon, l’opéra de Buenos Aires. Il faut écouter émerveillé la gémellité jaillissante du violoncelle et de la clarinette, portée par le lien de sang identique de ses deux interprètes. Ici la nostalgie confine à une douce ivresse qui fait tituber d’allégresse la modernité ». Dider Varrod, France Inter, septembre 2011
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