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Selon une populaire légende islandaise, les familles devaient se hâter de travailler la laine l’automne venu afin d’offrir de nouvelles écharpes aux enfants sous peine de les voir dévorer par Jólakottür, le chat de Noël.
Loin des rouets islandais et soigneusement protégé du courroux du colosse félidé, le quintette auvergnat s’est préparé au solstice d’hiver à sa façon.

Confortablement disposées sur le rebord d’une cheminée bienveillante, nos oreilles assistent au savant travail de cardage de la batterie, au subtil défeutrage de la basse, au délicat tissage des harmonies des guitares et des voix.

Les saisons défilent alors sans que pointe la menace du terrifiant Yule tapi derrière la fenêtre; nous laissant entrevoir divers paysages à travers la vitre d’un wagon embué, et suivre l’entrainante mélodie des berceuses célestes, celles qui convolent avec les nuages.

Dès la première écoute, une étrange familiarité se crée avec la musique de Jólakottür, de celle qui chrysalide nos sens, s’adressant autant aux “mystiques” qu’aux “rêveurs”, croisant les mailles de la folk avec celles de la pop progressive, afin de nous assurer la meilleure traversée possible du grand froid.

Tu peux passer ton chemin infâme Yule, nous sommes au chaud pour un bon moment.

Fabien Boileau
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