Je travaille un peu comme un peintre devant son chevalet. J'ai l'avantage d'une totale liberté de création dans la limite de mon imagination, ma technique et mon matériel.

J'essaie de rester naïf, candide et simple dans l'écriture de mes chansons. J'expérimente, je suis libre...

J’ai commencé à composer sur un synthé Korg Delta puis un Korg Polysix branché sur un gros ampli Peavey. J’enregistrais sur un magnéto K7 en direct. Ce n’était pas facile d’avoir un son. Pour les textes je dévorais du Villon, Henri Miller, Verlaine, je voulais y mêler de la vie quotidienne, avec ses réalités et ses difficultés comme dans le blues… Les morceaux m’ont suivi jusqu’à aujourd’hui où je les retravaille avec la MAO Le et un Kurzweil PC3X.