"The Epilogue" - Premier Album de Lull.
Lull ne commence pas par la fin. Le projet démarre en solo début 2007.
Florian Pessin choisit le pseudonyme "Lull" en référence à une face B de Radiohead de l'époque d'OK Computer,
un de ses albums de chevet. Après bon nombre de concerts et 4 EP's, Lull construit les bases de son identité artistique. En 2011, alors qu'il habite à New York et qu'il s'y produit régulièrement, l'écriture en anglais lui devient naturelle. Il a l'opportunité la même année, de jouer dans des festivals tels que Musilac, les Déferlantes d'Argelès sur Mer, Beauregard, le Cabaret Frappé et les Allées Chantent.
Ces expériences lui ont donné envie de s'entourer de musiciens pour enrichir son univers. A son retour en France fin 2011, Rémi (guitare), Fanny (violoncelle), Thomas (batterie) et Franck (basse) le rejoignent. Les configurations du groupe sont variables en fonction de la taille des scènes, assurant cohésion et mise en valeur des morceaux.
Porté par l'énergie de ce nouveau groupe qui fera son premier concert en mars 2012 en première partie d'Elysian Fields, Lull entame l'écriture d'un premier album : The Epilogue.
Tel un jeu de piste, la conception du disque est alimenté par des lectures et des références cinématographiques. Entre poésie et cinéma de la nouvelle vague, Lull aborde la fragilité des sentiments et le moment de leur mutation, de l'innocence à l'adultère, de la légèreté à la tristesse. C'est le mélange des couleurs qui fait la richesse de cet album. Alors que les influences thématiques sont plutôt françaises, c'est du côté Nord-Américain que Lull s'y retrouve musicalement. Le disque parvient à un équilibre entre le folk, la soul et le rock et la voix, singulière, fait le lien entre les morceaux et porte toujours l'émotion quand la musique l'exige.
L'enregistrement s'est déroulé aux studios de la Bobine à Grenoble sous l'oreille attentive de Frédéric "Brain" Monestier. La base des titres est jouée live avec tous les musiciens dans la même pièce, pour retrouver le son, l'énergie et la cohésion dont le groupe fait preuve en concert. La production, soignée, a nécessité trois mois de travail. Certains morceaux font appel à des guests : section cuivres sur "Wasted Afternoons"; Jose de "Jose and the Wastemen" sur "You can't make rain anymore"; Loreto, un ami New Yorkais (avec qui Lull a collaboré sur l'Ep "Songs from a Brooklyn Tunnel") pose instinctivement son piano sur quatre titres.
La pochette, sera une remise en scène d'une photo de Georges Pierre, photographe de plateau sur le tournage de "Pierrot le Fou" de Godard. Cette photographie s'appelle "l'épilogue"...
Toutes les dates sur www.lull.fr