Les Becs Bien Zen : une aventure humaine
Les Becs Bien Zen sont nés de l’envie de partager uneaventure humaine, artistique, scénique et collective. Après sept ans deconcerts dans l’hexagone, quelques résidences et deux albums, l’équipe évolueavec l’arrivée d’un nouveau violoniste-chanteur et d’un nouveaubassiste-contrebassiste. Dans le vif du sujet, ils sont catapultés rapidementsur une tournée de quarante dates estivales dont une participation primée auxdécouvertes 2011 du festival “Alors...Chante” de Montauban.
En 2012, la nouvelle formation desBecs Bien Zen nous proposent un nouvel album, “Peau d’homme”, ainsi que saversion scénique.
Rattachées aussi bien au vivantqu’à la mécanique des sphères, les chansons des “Becs” se déploient sur lesthèmes de la passion, de l’animalité et de l’humanisme. La lumière des mots estprojetée par une musique en fusion. Bien loin de la chanson réaliste et festivedes débuts, les «Becs» se sont forgés un style singulier : un son brut, unealchimie entre acoustique et électrique, un rythme endiablé, dans l’énergiepétillante de l’instant. Si le propos n’est pas envisagé comme un combatpolitique, il y a un véritable engagement poétique dans le verbe, dans le fondet la forme. Le texte, instinctif, impulsif et onirique, stimule l’imaginaireen jouant sur l’équivoque.
Mots et mélodies sont portés par l’adéquation de la voix chaude,rocailleuse de Pierre Luquet et celle de Jérôme Ogier, plus aérienne,lyrique... Les Becs Bien Zen, c’est un réel projet collectif : un groupe, où laforce de proposition de tout un chacun est mise à profit qu’il s’agisse descompositions, des arrangements ou encore de certaines chansons, et trèslogiquement de la présence scénique des musiciens.
Nouvel album : "Peau d'homme"
«Nous sommes des singes étranges», telle pourrait être la devise desBecs Bien Zen qui nous livrent dans leur 3ème album «Peau d’Homme» autantd’animalité que d’humanisme. Du terrestre et du «cosmique», un voyage sansfrontières dans le paysage.
Avec l’arrivée récente des deux nouveaux musiciens,les Becs Bien Zen n’auront pas mis longtemps à proposer une nouvelle fusionautour de textes forts et expérimenter la chanson par une approche de plus enplus *rock*. Une musique progressive aux accents baroques et primitifs qui enprofite pour glisser vers la transe.
Les nouvelles chansons proposent une ouverture ducorps (Go!), de l’esprit et du coeur (Peau d’homme), une connexion avec laNature et tout ce qui nous entoure (Le dernier été, Les volcans). Il y aégalement des phases plus sombres, plus intimes (Faut du courage, Antimatière)ou plus révoltées (Je me félicite, La vermine, Y’a des vols) : il y a toujourschez les Becs Bien Zen cette nécessité de s’indigner sur des sujets d’actualitéqui touchent la société et l’humanité sur lesquels il est important, voire urgent,de s’exprimer. Au fil de l’album et tissé en filigrane dans le corps deschansons, domine toutefois un message de paix et d’union animé par une rageindéfectible de tenir debout ...