Laissez-vous ensorceler par des mélodies enivrantes, laissez la danse vous emporter sur des rythmes endiablés !

Pourquoi diable un groupe de musique a choisi de prendre pour nom celui d’une figure de la mythologie slave qu’on représente souvent comme une sorcière unijambiste vivant dans une maison sans fenêtre dans les tréfonds de la forêt ? Tout simplement parce que Baba Yaga apparait dans de nombreux contes russes, bulgares et polonais et que le groupe Babayaga a choisi le répertoire des sonorités de musiques Klezmer et d’Europe de l’est mélangées aux des influences modernes du rock progressif et de free-jazz.

Né « électrique » en fin 2006 Babayaga a su rapidement s’affranchir des lourdes contraintes matérielles. La batterie fut remplacée par un set de percussions, la guitare est devenue acoustique et la basse a parfois cédé sa place au violoncelle. Grace à cette métamorphose, le groupe à pu revenir aux sources de la musique d’Europe centrale, c’est à dire une musique de rue jouée par un groupe mobile.

En 2007 Babayaga est déclaré Vainqueur du tremplin clermontois Bars en fête, enregistre un premier CD 4 titres et se retrouve sur la scène de la Coopérative de Mai, en première partie du plus gros groupe de musique balkanique celui d’Emir Kusturica. Une soirée mémorable qui permettra d’élargir considérablement la notoriété du groupe.

2008 est l’année décisive pour Babayaga qui remporte le tremplin régional « Erup’son » puis celui de Musique de RU à Clermont-Ferrand avec une sélection pour la finale nationale à Bordeaux, récompensé par une tournée nationale dans les CROUS de France. Le groupe est également repéré par festival « La Roulotte » de Chambéry, spécialisé dans les musiques balkaniques qui le programmera deux années de suite pour le plus grand plaisir d’un public qui ne cesse de grossir.

En 2009, après deux années de labeur et de questionnements, Babayaga enregistre son premier album dont la sortie officielle à lieu dans une Coopérative de Mai pleine à craquer d’un public chauffé à blanc. Cette année sera également marquée par l’intégration Benjamin Bardiaux au clavier et par la rencontre avec Clémence Cognet, violoniste émérite, qui enregistre deux titres de l’album et intègre le groupe sur scène.

En 2011, Babayaga peut déjà se retourner sur sa carrière : Les 100 représentations ont largement été dépassées, La liste des scènes prestigieuses ne cesse de s’accroitre : Festival Hippocampus de Clermont-Ferrand, Festival la Tournuit du grand-duc en Belgique, Vincoli sonori festival en Italie et celle des première partie aussi : No Smoking Orchestra, Pep’s, Orange Blossom, Rageous Gratoons, Tram des Balkans…

Babayaga a posé les fondations d’un second album et d’un nouveau spectacle en enregistrant un EP nommé « Balkanana Split » enregistré au Bamak”O” Studio par Nico White, mixé par Laurent Saussol, puis masterisé au Basalte studio. Babayaga invite pour le morceau « Surf Cocek » DJ LigOne (Champion du monde DMC 2010).

Crédit photo : SD